Mercredi 30 juin 3 30 /06 /Juin 09:40

Je hais les canapés

30 juin 2010

 

Des éclats de rire me réveillent. En moins d’une fraction de seconde je prends conscience de la dramatique de la situation. Normalement, elle devait déjeuner avec une copine et aller faire du shoping à Montpellier alors j’en ai profité pour me faire une petite séance de self bondage en couche. Lorsque je suis parvenu à me libérer, au lieu de me changer et de tout ranger je me suis étendu dans le canapé pour regarder le match. Quel con !

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Les canapés, me font dormir, cela en est parfois gênant au point que chez des amis, je prends bien souvent une chaise. Là, ce qui m’arrive est bien pire que de m’être assoupi.

Si ma femme est une véritable Perle d’Amour dans la vie et que nous nous adonnons avec grand plaisir à de multiples délires BDSM et ABDL, j’imagine sans aucun doute possible qu’elle doit être furieuse que notre vie privée soit dévoilée à sa copine. Que faire ? Que dire ? Rien, ne rien dire, attendre tout honteux en me morfondant pour voir ce qu’il va se passer et comment elle va réagir.

- Tu l’avais attaché avant de partir ? Lui demande sa copine entre deux rires débiles.

- Non, non, il s’est amusé tout seul.

Avec sa flegme habituelle, mon épouse propose un café à sa copine comme si de rien n’était, me laissant à penser que je vais pouvoir foncer à la salle de bain pour me changer.

- Toi, tu ne bouges pas ! Me dit ma femme d’un ton sec en me voyant prêt commencer à me lever.

  Soudain, elle se ravise, prend les menottes que j’ai laissées sur la table et m’oblige à passer les mains dans le dos pour m’entraver les poignets. Oh putain con, là, ça craint. Si dans nos jeux de domination soumission je me délecte à m’abandonner à ses délires, présentement un gigantesque sentiment de honte et l’envie de fuir remplacent les plaisirs d’habitude éprouvés. En l’entendant dire « surveille-le, je vais faire du café » mon sang se glace dans mes veines parce qu’avec tout ce que j’ai sur moi et en moi, mon humiliation ne fait peut-être que débuter.

  Aussi jolie soit-elle avec ses cheveux blonds bouclés à la Marilyn, sa garce de copine semble se délecter de mon mal être. Elle me pose des questions auxquelles je ne réponds pas, préférant essayer de reprendre la main en lui demandant quels sont ses fantasmes.

  - Qui est-ce qui pose les questions ici ? Dit-elle en s’assoyant à côté de moi dans le canapé.

  Sa réponse immédiate me coupe net dans mon élan. Qui est cette fille qui ne se démonte pas et s’amuse de cette situation gênante ? Mon épouse revient avec nous et prend place sur une chaise face à nous. Elles se mettent à parler de choses et d’autres lorsque Laura demande soudain à mon épouse si je ne devrai pas raconter ce que j’ai fait en son absence. L’idée de la pendre par les pieds dans notre donjon pour la fouetter me traverse l’esprit mais je comprends en voyant mon épouse approuver que cette envie ne restera qu’un fantasme. Inventer une petite histoire bien gentillette me semble la solution la meilleure…..

  - Je me suis fait un petit trip dans lequel ma Perle d’Amour m’aurait enlevé pour me violer. Pendant ma captivité, elle me passait des couches pour pouvoir me laisser entravé sans que je ne fasse pas mes pipi sur le sol et me violait régulièrement. Tout cela m’a follement excité et je me suis fait un petit self service avant de m’endormir devant la télé.

  - Es-tu sûr que c’est d’elle dont tu rêvais ? Demande cette s….. de Laura.

  - Sophie est ma Perle d’Amour et le désir de tous mes rêves, je n’imagine pas la vie avec une autre.

  - Ta perle d’amour beau parleur, est furieuse parce qu’elle aurait très bien pu arriver avec son fils. Tu es complètement inconscient ! J’espère que ce qu’il t’arrive te servira de leçon…..

  Comme toutes les femmes en colère, je la vois bien partie pour dix minutes de sermon supplémentaire et largement agrémenté. C’est effectivement ce qu’il se passe, et gna gna gna, en encore gna gna gna. Je la coupe au bout d’un moment en lui indiquant que je prendrai bien une tasse de café avec elles puisqu’il doit être terminé. Même pendant qu’elle va chercher le café les gna gna gna continuent mais à son arrivée le biberon posé entre les tasses me saute aux yeux. Non, elle ne va pas oser ? Quoi qu’avec nos délires cela ne la choquerait pas, mais là, il y a quelqu’un ! ! !

  - Laura, je te laisse lui donner puisque tu es assise à côté de lui ? Demande Sophie avec un sourire banane.

  Follement amusée, Laura attrape le biberon, m’attire contre elle en me disant des tonnes de bêtises du style : « il est pour qui le bibi, il va être gentil le gros bébé, …… ». Même si j’aime beaucoup délirer, la situation me dépasse. Présentement je ne joue pas ABDL ou soumission, je subis parce que je n’ai pas d’autres choix vis-à-vis de Sophie.

  La pause café s’éternise, je bois mon biberon de café. Elles poursuivent leur discussion comme si de rien n’était sur les meubles en promo à Ikea que l’on pourrait acheter pour la maison quand soudain, Sophie annonce qu’après, il va falloir changer le gros bébé. Ma réponse négative bien trop pressée met aussitôt la puce à l’oreille de mon épouse qui ne peut contenir sa joie de dire qu’elles risquent de trouver des surprises dans la couche. Et merde ! ! ! Je suis mal !

  Ni une ni deux, elles entreprennent de retirer ma culotte en plastique puis ma couche. Je suis blême parce que j’ai encore sur moi le rosebud XL de 435 grammes et l’anneau de la cage de chasteté que j’ai utilisé dans mon délire pour les plaisirs de la compression de la verge. A la vue de l’anneau en métal, Sophie s’arrête de retirer la couche et me demande où est la cage. Des yeux je lui indique la serviette posée sur le sol près du canapé.

  Laura demande ce que c’est et Sophie, sans la moindre considération pour ma pudeur, lui explique que c’est une cage de chasteté et que pour ma punition, je vais devoir la porter au moins une semaine. (Grrrrrrrr) Le retrait de la couche expose le bijou ornant le rosebud qui lui aussi engendre des commentaires sur son usage et ma gourmandise de ce côté-là. Plus humilié que ça, je ne peux l’être. Sonné de relever mes jambes, Sophie l’extrait avec précautions dévoilant à Laura aux jolies yeux bleues rivés sur mes fesses la taille de l’engin.

  - Et ben dit-dont, effectivement tu es gourmand toi ! Je n’en avais jamais vu d’aussi gros. Clame Laura.

  Sa remarque me laisse à penser qu’elle doit se laisser aller elle aussi à quelques loisirs non conventionnels apaisant un peu ma honte. Et là, comme à mon habitude, je lui ai proposé de l’essayer ! Quel con !

  - Non merci, je préfère les vrais mais je trouve que tu es bien irrespectueux de me proposer ça.

  - Tu as raison, il ne sait pas se tenir dès qu’il y a du monde un peu branché. Lui répond Sophie. On va le laver un peu puis tu pourras lui donner une fessée si tu veux.

  - Ah oui alors ! S’exclame Laura en ajoutant qu’elle ne l’a jamais fait mais que ce sera un plaisir de s’essayer en fesseuse.

  Sophie nous laisse le temps d’aller chercher un gant, temps pendant lequel Laura me promet une cuisante fessée dont je me souviendrai. Forcé de me lever pour la toilette, j’ai l’air d’un con. Tirée par le bras vers les genoux de Laura, je m’installe tant bien que mal soutenu par les filles pour offrir mon fessier à mon bourreau. Si les premières claques sont douces comme celles d’une personne inexpérimentée, les suivantes sous les conseils éclairés de mon épouse le sont moins. Mes suppliques sont vaines, la fessée sévère et cuisante m’arrache de petits cris dont elles n’ont que faire. Par deux filles en plein délire, je me fais tanner les fesses qui doivent être écarlates.

  - Houa ou, ça fait mal à la main à force ! Clame Laura.

  - Tu veux un martinet ? Lui demande Sophie.

  - Non, ça va aller, je crois qu’il est assez puni comme ça.

  - Allez, lève-toi qu’on mette la cage de chasteté pour qu’elle voit comment tu es beau quand tu la portes. Me dit Sophie.

  Sous les yeux ébahis de Laura, Sophie attrape mon sexe qu’elle fait entrer dans le tube métallique avant d’y poser le cadenas avec lequel elle galère comme d’habitude ce qui m’amuse. A force d’insister elle me fait mal mais parvient à le fermer en m’indiquant que j’en ai pour une semaine minimum.

  - On change la couche ou elle peut encore servir ? Me demande Sophie.

  Même si je réponds ne pas en avoir besoin, Sophie en plein délire a comme objectif de me donner une bonne leçon et ne me laisse pas le choix. Elle me plante là pour aller dans notre chambre en chercher une propre. A son retour, je comprends que mon humiliation n’est pas terminée parce qu’elle a pris en plus une culotte rembourrée supplémentaire. Sous les yeux d’une fille que je ne connaissais pas et qui est pliée de rire je suis donc langé et revêtu d’une culotte en plastique puis d’une culotte rose rembourrée. Quelle honte !

  Sophie me libère des menottes puis m’envoie à la cuisine après m’avoir indiqué que si je retire quelque chose, elle rajoute une semaine de cage. Je n’en mène pas large en quittant la pièce pour aller préparer le repas du soir comme à mon habitude. Laura ne reste pas pour dîner avec nous et s’en va quelques temps plus tard non sans venir tapoter ma couche en me faisant une bise.

  Mon épouse la raccompagne et comme d’habitude, elles discutent encore une demi-heure sur le parking. A son retour, à sa façon de fermer la porte, je comprends que les reproches ne sont pas terminés mais c’est sans intérêt pour le lecteur.

 

TSM

 

 

Par TSM - Publié dans : Vécu et bien réel - Communauté : Auto-bondage self bondage
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